Une grande majorité (77%) estime que la philanthropie contribue à un monde meilleur
Les Belges sont-ils toujours aussi généreux que ces dernières années ou les crises successives les ont-elles rendus moins enclins à soutenir les bonnes causes ? Une question à laquelle répond le Baromètre de la Philanthropie, publié par la Fondation Roi Baudouin.
Le Baromètre de la Philanthropie est basé sur deux indicateurs. Le premier, l’Index de la Philanthropie, mesure l'activité philanthropique à l'aide de chiffres objectifs compilés à partir de données provenant des ISBL (institutions sans but lucratif) de la Banque nationale, de l'enquête budgétaire du SPF Économie, d'informations sur les fondations d'utilité publique, de Fonds créés au sein de la FRB et d'informations sur les attestations fiscales collectées par le SPF Finances. Le deuxième indicateur, le "Climat de la Philanthropie", mesure la sensibilité philanthropique des Belges. Ce dernier est un indicateur subjectif. L'enquête pour ce baromètre a été réalisée en janvier 2023 par Ipsos qui a sondé les tendances et les intentions de plus de 1.000 Belges.
Quelques faits et chiffres clés :
- Les Belges reconnaissent l'importance sociétale de la philanthropie. 8 sur 10 la considèrent comme importante. Pour 3 sur 10, elle est essentielle. Depuis 2016, les attitudes à l'égard de la philanthropie sont restées inchangées.
- Une grande majorité (77%) estime que la philanthropie contribue à un monde meilleur. Les jeunes générations en particulier en sont les plus convaincues. 7 sur 10 pensent que la crise et l’inflation élevée ont renforcé l’importance de la philanthropie et que les entreprises ont une responsabilité à cet égard. En outre, environ 6 personnes sur 10 estiment que les hommes politiques ne font pas assez pour les bonnes causes.
- Les donateurs affirment avoir donné autant, voire plus. Les donateurs âgés de 18 à 34 ans déclarent principalement avoir fait plus de dons en 2022 (48 %), ce qui est remarquablement plus que dans les autres tranches d'âge.