Vers l'aperçu

Des vraies reformes bancaires vont plus loins

Le gouvernement a confirmé son intention de préparer une nouvelle loi bancaire avant la fin de l'année.



Essentiellement, une réforme structurelle vise à enrayer la contamination et les subventions croisées au sein des groupes bancaires en cloisonnant les risques. C’est le seul moyen, lors de la résolution et rétablissement des activités défaillantes, d’assurer la distinction entre la sauvegarde de l'épargne et la liquidation du reste des activités sans l’argent des contribuables.



Les banques sont encore trop grandes pour être sauvées. Si nous prenons en compte les dommages causés en moyenne par les crises bancaires et la mesure dans laquelle leur fréquence peut être réduite par des ratios de solvabilités plus élevés, ces derniers doivent déjà s’élever à 20 %.



C'est deux fois plus élevé que les nouvelles normes de Bâle III qui doivent entrer en vigueur pour 2019. Ne répétons pas les erreurs d'un pays comme le Japon où on n’a pas consenti à une véritable restructuration du système bancaire, de telle sorte que l'économie a été paralysée pendant des décennies.