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La fonction de police locale orientée vers la communauté : Pas d’autonomie sans responsabilisation

Sans transparence envers le citoyen et/ou d’analyse comparative des performances des zones de police, il y a plus de place que l’on désirerait pour l’abus de confiance et de l’inefficacité. Malgré le bénéfice du doute de contrôler l’hétérogénéité du voisinage et du poids des politiques en vigueur, quelques zones de police obtiennent des résultats très médiocres en matière de prestations de services. Afin d’identifier ces zones de manière régulière et de s’y attaquer, le besoin existe d’avoir de la transparence et une responsabilisation démocratique complète.



Les statistiques démontrent que 25 pourcent des zones de polices examinées peuvent augmenter de 10 pourcent la satisfaction citoyenne et que les zones de police qui obtiennent des résultats médiocres en terme de satisfaction citoyenne, dans les données étudiées, peuvent améliorer leurs performances de 20 %.



Malgré les protestations de zones de police locales, il n’y a plus, depuis 2009, d’enquêtes globales de satisfaction citoyenne. La tendance orientée vers moins d’information et de transparence va clairement à l’encontre de l’actuel état d’esprit. Cette étude, ainsi que d’autres nous parvenant de l’étranger, démontre que l’obtention d’une plus grande transparence, concernant le fonctionnement de la police et de ses performances via de l’analyse comparative, envers le citoyen est possible et hautement désirable. Il est crucial que le comité P étend ses tâches de mécanisme de contrôle d’un traitement peu transparent des plaintes et d’études de cas vers une analyse comparative transparente des zones de polices quand il s’agit de prestations de services. De cette manière, et pas seulement pour le comité P, mais aussi pour le citoyen, on pourra juger le succès des politiques zonales de police.


20130322_gemeenschapsgerichte_lokale_politiezorg_fr.pdf
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