Vers l'aperçu

Lors d’une année électorale type, les dépenses d’investissement des communes sont supérieures de quelques 17,5 %

Si nous ne faisons rien, nous sommes en faillite dans les trois ans”, titrait un journal récemment les mots du maire de Courtrai. Par conséquent essentiel que la gestion des finances publiques au niveau municipal passe sous la loupe critique.



Nous disposons aujourd’hui des données nous permettant de vérifier si le cycle électoral dans les investissements communaux et les recettes communales s’est également maintenu récemment. Nous pouvons en conclure que c’est toujours le cas, tant sur le plan des investissements que sur celui des impôts : les augmentations de taxes sont plutôt reportées après les élections, tandis que les projets d’infrastructure pour rafraîchir la commune arrivent, et c’est typique, juste avant les élections.



Comme le cycle a des conséquences sur le timing des travaux publics, il est concevable que cela entraîne d’importants coûts supplémentaires. Les entrepreneurs font des heures supplémentaires lors des pics artificiels qui sont ainsi générés. Par pour cent de hausse des factures pour ces dépenses de capital, cela peut entraîner un surcoût inutile de 32 millions d’euros pour le citoyen.


20130715_commune_ivdc.pdf
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