Meilleure politique culturelle= soutien de l’enseignement artistique
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Itinera démontre que la formation artistique est une des facettes de la politique culturelle ou la dépense des moyens de l’Etat est la plus facilement justifiable.
La formation artistique comme élément de la politique artistique
Alors qu’une discussion visant à savoir quels sont les artistes ou compagnies qu’il faut subsidier ou non peut sembler arbitraire, l’argument en faveur de l’investissement au profit de l’éducation culturelle des enfants est assez univoque. Pour de nombreux enfants, l’enseignement est la principale occasion de développer un goût pour les arts.
Valeur intrinsèque vs valeur extrinsèque
La valeur des formations artistiques peut être abordée de différentes manières. Il y a la valeur intrinsèque puisque les individus y trouvent un intérêt personnel. On parle ensuite aussi de valeur extrinsèque car ces formations améliorent l’aptitude des étudiants à résoudre des problèmes. Un lien direct entre la connaissance musicale et les mathématiques a été démontrée par le passé.
Sans aucune obligation
Il s’agit de la dépense de moyens sociaux et il n’est ainsi pas question d’avoir aucune obligation. Car il est question d’enseignement. Cela signifie que la demande de la qualité de l’enseignement artistique est totalement liée à la demande des gains d’apprentissage qui est poursuivie auprès des participants. La mesure de la qualité n’est donc pas d’une pure neutralité.
Evaluez l’aide publique
Différentes disciplines scientifiques ont entre-temps développé des instruments permettant d’évaluer en pratique dans quelle mesure différentes formes d’art concrétisent ces attentes. La tendance à appliquer de tels instruments chez nous ne fera que se renforcer. Il est important de comprendre que la question de savoir si les pouvoirs publics doivent intervenir– et si oui, dans quelle mesure – est différente de celle de comprendre l’importance des arts.
Bien entendu, les arts sont d’une importance immense pour l’Homme. C’est notamment la mesure dans laquelle le marché échoue qui détermine l’ampleur du rôle des pouvoirs publics dans ce domaine. Il va de soi que lorsque des moyens publics sont alloués, une justification doit être demandée. Les moyens alloués pourraient en effet être utilisés ailleurs.
Investir dans l’enseignement culturel bénéficie donc autant du soutien des volontaristes qui voient peu d’inconvénients à la politique de l’offre de la part des pouvoirs publics que des personnes qui sont plus sceptiques à cet égard. Il est pertinent de constater que l’importance de l’enseignement culturel est bien moins controversée que la définition de la politique culturelle en général.
Des mécanismes doivent notamment être développés afin que les frais d’étude privés jouent moins un rôle de frein dans le choix participatif. Tenir compte spécifiquement du réseau social des élèves, de la situation familiale, du temps libre disponible, des possibilités de mobilité, mais aussi des attitudes et de la perception culturelle de certains groupes est au moins aussi important que de jouer sur des éléments purement financiers. Afin de remédier de manière efficace à la sous-représentation de certains groupes cibles, les institutions devront fournir des efforts importants en termes de fonctionnement public, d’adaptation de l’offre, de connexion avec d’autres niveaux d’enseignement et de communication ciblée afin de corriger une politique élitiste.
Pour des informations détaillées, lisez le rapport sur www.itinerainstitute.org
Pour plus d’informations, prenez contact avec: Ivan Van de Cloot (Chief economist Itinera Institute) 0478/434717