Nous avons besoin d’une réflexion sérieuse sur la manière de gérer le moment le plus important de l’année parlementaire, à savoir le vote du budget. Les auteurs budgétaires souffrent du complexe du château belge.

Marc De Vos parodie le discours annuel sur l'état de l'Union et conclut que le discours belge est lamentable. Le budget fédéral est choquant.

Pour que les marchés soient efficaces, la confiance est indispensable – la moralité joue un rôle important. Adam Smith déjà véhiculait ce genre d’idée.

La crise financière cause des dégâts, mais l’économie réelle se maintient en accordant la priorité à la compétitivité.

Le canal bancaire, qui permet avec une quantité initiale d’argent limitée de porter l’économie à un plus haut niveau au moyen du levier du crédit, nécessite, presque par définition, qu’en période de méfiance – comme récemment sur le marché interbancaire - ce soit la banque centrale qui...

Les banques vont devoir se replacer au niveau humain, ce qui n’est plus le cas depuis longtemps avec le modèle bancaire américain moderne. Cela va aussi avoir des implications au niveau des rémunérations dans le secteur bancaire.

Marc De Vos explique que la crise du crédit n’est pas uniquement un échec du marché, mais aussi un échec de la régulation. La gestion de la crise est nécessaire mais il faut rapidement développer un cadre régulateur nouveau et meilleur.

Ces dernières années, en vendant des maisons à un prix toujours plus élevé, nous avons vécu avec l’illusion que la richesse est seulement une question de chiffres.

Marc De Vos explique que des petits pays sont souvent homogènes et maniables, alors que la Belgique est hétérogène et rigide, justement à cause de sa petite taille. Nous devons briser ce paradoxe belge, sinon la crise institutionnelle actuelle risque de produire des années d'instabilité...